Mise en service en 1972, la station était devenue vétuste, et ne respectait plus la réglementation en vigueur en termes de rejets en Loire. Les deux principaux objectifs de cette reconstruction ont été la performance technique (technologie membranaire) et l’insertion dans le paysage.
Qualité architecturale
Une attention toute particulière a été portée sur la qualité et la compacité des technologies mises en œuvre afin que la station soit la plus discrète possible. Etant sur un sol karstique, la station est construite sur un maillage de micropieux. Elle se développe sur trois niveaux et est surmontée de lanières végétales brisées permettant de « mimer » de relief environnant.
Qualité urbaine/d’insertion
Au-delà du bâtiment d’exploitation inspiré de la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE), la conception paysagère des espaces permet de gérer les nuisances potentielles d’un tel ouvrage : nuisances olfactives, pollution acoustique, nuisances visuelles… Les architectes ont axé leur réflexion sur l’insertion environnementale de la station. En osmose avec la nature environnante et en réalisant un effet de mimétisme paysager, une continuité s’instaure entre les nouvelles lignes de la station et les bords de Loire inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dimension environnementale
Les principaux partis pris de la nouvelle station de traitement des eaux usées en font une réalisation exemplaire en termes de développement durable : couverture végétalisée, utilisation de matériaux naturels et respectueux de l’environnement, une occupation réduite de 50 % laissant la place à un jardin public, des panneaux photovoltaïques, moins de nuisances visuelles, olfactives et sonores…
Composées d’espèces issues de la végétation naturelle des bords de Loire, les lanières végétales respectent l’écosystème local et assurent une continuité visuelle depuis la levée.
L’eau traitée pourra par exemple être utilisée pour l’arrosage de l’hippodrome, le lavage de la voirie publique, l’arrosage des plantes…
Intérêt(s) spécifique(s)
La station d’épuration a intégré dans sa conception la mise en place d’un circuit pédagogique de visite. Pour ne pas perturber l’exploitation, les visiteurs ont accès à l’usine par une passerelle spécifiquement aménagée et sécurisée offrant une vue imprenable sur l’exploitation de l’usine. Les parois en verre installées dans les murs des bâtiments techniques permettent aux visiteurs de comprendre l’ensemble du processus de traitement de l’eau.
Depuis le côté sud de la passerelle, sous l’ombre d’un auvent composé de panneaux photovoltaïques (60 m²), les visiteurs auront une large vue sur le jardin ouvert au public. Dans ce jardin, les promeneurs auront le loisir de cheminer à pied ou à vélo.
Source : www.caue-observatoire.fr
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Quelle eau buvez-vous ?
L’ARS Centre Val de Loire est chargée du contrôle sanitaire de l’eau potable de St-Pryvé. Ce contrôle est assuré régulièrement au niveau des ressources, de la production et de la distribution. La fréquence de ce contrôle dépend de la population desservie et des volumes d’eau produits.
Les résultats de ces analyses peuvent être consultés en mairie ou sur le site www.eaupotable.sante.gouv.fr / https://orobnat.sante.gouv.fr/orobnat/rechercherResultatQualite.do
La conclusion sanitaire globale de l’ARS est que nous avons une eau de bonne qualité bactériologique et physico-chimique.